Chapitre 1060
Chapitre 1058
« J'ai des réserves ! »
« Et qu'importe si c'est un maître des arts martiaux ? Peut-il vraiment couvrir le ciel d'une seule main ? »
Ces mots, accompagnés d'une voix empreinte d'autorité, retentirent dans l'air. Un homme de stature imposante, revêtu d'une tenue militaire, fit son apparition en premier. Ses épaules se décoraient d'une étoile de général, son visage était empreint de gravité. À chaque pas, il avançait tel un dragon ou un tigre, imposant une présence redoutable, la puissance émanant de lui en était à couper le souffle, rendant quiconque téméraire d'oser le croiser du regard.
Non seulement cela, mais derrière cet homme d'âge mûr, se tenait une troupe d'élite, entièrement armée. Ces soldats, masqués, vêtus d'une armure noire, brandissaient de longues épées, dégagent une atmosphère de fer et de sang digne des plus grands champs de bataille. Ils dégageaient force et majesté, tel un véritable escadron de prédateurs aguerris, rompus à l'art de la guerre.
« Général Zhao ! » En apercevant l'homme, une lueur d'espoir illumina le visage de Cao Yiming, comme s'il avait retrouvé un sauveur. Son regard, auparavant imprégné de désespoir, se raviva d'une lueur d'espoir.
« Ça y est, ça y est ! La grande personnalité est enfin ici ! » s'exclama Cao Biao, mêlant surprise et joie dans un élan d'excitation. Il avait cru que son fils était perdu à jamais, heureusement, des renforts étaient arrivés à temps.
« Mon Dieu ! N'est-ce pas le général Zhao Weiwù ? Que fait-il ici ? »
« Je me permets de poser la question : le général Zhao est-il vraiment à la hauteur de sa réputation ? »
« Évidemment ! Le général Zhao est l'un des quatre grands généraux de la Cavalerie du Tigre et du Léopard, respecté juste après le Dieu de la Guerre Hong Ying. Sous son commandement, il mène cent mille hommes, capable de faire trembler les cieux et d'imposer sa volonté ! »
« Sacrebleu ! Quel personnage ! »
« Avec le général Zhao à la tête des troupes, il y a vraiment de quoi s'attendre à un spectacle captivant ! »
Lorsque Zhao Weiwù pénétra dans la pièce, un tumulte parcourut l'assemblée. Le pays des Dragons comptait cinq armées d'élite, chacune veillant sur son territoire, et la Cavalerie du Tigre et du Léopard était l'une d'elles. Son commandant n'était autre que la plus grande générale, la déesse guerrière Zhao Hongying. Elle était entourée de quatre généraux, chacun redouté et victorieux au combat, leur nom résonnant au loin.
Particulièrement, Zhao Weiwù se distinguait non seulement par sa puissance militaire et son génie stratégique, mais aussi par ses liens de parenté avec la générale Zhao, ce qui lui conférait une importance capitale. Dans toute la Cavalerie du Tigre et du Léopard, il était sans conteste l'un des plus éminents, jouissant d'une autorité quasi divine. À un ordre de sa part, des milliers de combattants viendraient à son appel.
« Quiconque s'oppose à lui, que ce soit un dieu ou un Bouddha, subira les conséquences de sa témérité ! »
« Alors c'est lui le grand personnage que la famille Cao attendait aujourd'hui, il faut admettre qu'il est exceptionnel ! » Le moral des troupes de Cao s'en trouva rehaussé.
« Avec le général Zhao, même un maître des arts martiaux ne nous fait plus peur ! » Cao Zhiyuan ne pouvait dissimuler sa satisfaction.
« Que le général Zhao soit venu pour soutenir Cao Yiming prouve à quel point il est apprécié au sein de l'armée ! » s'émerveilla Huangpu Xia.
« Hmph ! J'ai hâte de voir comment ce jeune homme va s'en sortir aujourd'hui ! » ricana Huangpu Xiong, empreint de sarcasme.
L'apparition de Zhao Weiwù changea instantanément la donne. Auparavant, en raison de la crainte que suscite la force de Lu Chen, personne n'osait agir à l'improviste. Ce temps était révolu ; avec Zhao Weiwù à la tête des élites de la Cavalerie, la maîtrise de Lu Chen était désormais remise en question. Après tout, même le plus puissant des hommes du monde des arts martiaux ne pouvait se mesurer à l'armée.
« Général Zhao ! Venez à mon secours ! Ce jeune homme veut me tuer ! » Dès que Zhao Weiwù se rapprocha, Cao Yiming commença à crier à l'aide.
« N'aie crainte, tant que je suis ici, nul ne pourra te blesser. » Zhao Weiwù avança d'un pas décisif, son regard perçant se dirigeant vers Lu Chen, « Pourquoi restes-tu là à ne rien faire ? Tu vois le général ici, pourquoi ne relâches-tu pas immédiatement cette personne ? »
« Zhao Weiwù, hein ? Je te conseille de ne pas fourrer ton nez là où il ne te regarde pas, sous peine de te brûler les ailes. » rétorqua Lu Chen d'un ton désinvolte.
« Insolent ! Comment oses-tu appeler le général par son nom ? Tu sembles vouloir jouer avec ta vie ! » gronda un vice-commandant de la Cavalerie.
« Jeune homme, tu sais ce qui se passera pour avoir parlé ainsi avec moi ? » Zhao Weiwù plissa les yeux, le regard sévère.
« Général Zhao, cet individu est un maître des arts martiaux, sa force est à ne pas sous-estimer, » intervint Cao Biao, inquiet.
« Et alors ? Ce n'est qu'un hors-la-loi du monde martial, il ne mérite même pas d'être mentionné ! » répondit Zhao Weiwù d’un sourd mépris. Bien qu'un maître des arts martiaux soit redoutable, il ne pouvait tout au plus braver que quelques centaines d'hommes.