Chapitre 509
Chapitre 508
Se montrer sous les projecteurs devant tant de monde, c'est effectivement très flatteur.
« Dring ! »
À cet instant, le téléphone de Zhang Bingyuan vibra avec un message.
Il baissa les yeux et resta stupéfait un instant.
Après avoir vérifié à plusieurs reprises, un sourire finit par éclairer son visage.
« Pourquoi ris-tu ? » demanda Si Tu Lang, l'air menaçant.
« Si Tu Lang, ton doux rêve semble sur le point de s'effondrer. Je viens de recevoir une notification de la société : ton oncle a été démis de ses fonctions, et maintenant vous êtes tous deux comme des oiseaux en cage, » annonça Zhang Bingyuan avec une satisfaction évidente.
« Tu racontes n'importe quoi ! » s'exclama Si Tu Lang, les yeux écarquillés. « Mon oncle est le président, qui oserait renvoyer mon oncle ?! »
« Évidemment, c'est Monsieur Sun, » rétorqua Zhang Bingyuan d'un ton assuré.
« Des mensonges ! » Si Tu Lang ne le crut pas une seconde : « Mon oncle est l'un des piliers de Monsieur Sun, comment pourrait-il être renvoyé sans raison ? Tu es là pour semer la panique ! »
« Quoi que tu en dises, » Zhang Bingyuan se montra désinvolte.
Bien qu'il ne sache pas exactement ce qui se tramait, il était évident que Si Tu Lang et son protecteur étaient à présent finis.
« Hmph ! Tu veux jouer avec moi ? Très bien ! Je vais juste appeler mon oncle et lui demander de régler ce problème ! »
Dès qu'il eut dit cela, Si Tu Lang sortit son téléphone pour provoquer une altercation.
« Si Tu Lang ! » une voix tonitruante retentit à l'entrée.
S'ensuivit l'entrée en trombe d'un homme méditerranéen en costume, au regard féroce.
« Oncle ? » Les yeux de Si Tu Lang s'illuminèrent et un sourire moqueur se dessina sur son visage : « Zhang, tu es foutu ! Mon oncle est ici, personne ne pourra te sauver aujourd'hui ! »
Et sans tarder, il se précipita vers l'homme méditerranéen : « Oncle ! Vous tombez à pic, ce Zhang est un fourbe, il essaye de me nuire, vous devez absolument me défendre ! »
« Me défendre ? Je vais plutôt te mettre un coup de poing ! » L'homme méditerranéen, hors de lui, lui assena une gifle qui le fit tomber à terre.
Son expression furieuse donnait l'impression qu'il avait une rancœur profonde.
« Oncle, pourquoi me frapper ? » Si Tu Lang se tenait le visage, déconcerté.
Tahn Hong et les autres échangèrent des regards, désorientés.
« Me frapper ? J'aurais aimé te trancher la gorge ! » rugit l'homme méditerranéen, les yeux rougis de colère. « Qui a-t-il dans ta tête ? Tu m'as mis dans cette situation horrible ! »
« Oncle, qu'est-ce qui se passe ? » Si Tu Lang était complètement perdu.
« Tu as encore le culot de demander ! » L'homme méditerranéen, au comble de la colère, lui assena une nouvelle gifle, mêmement furieux. « Tout ça, c'est à cause de toi ! Je viens d'être licencié par Monsieur Sun ! Maintenant, je dois non seulement quitter mon poste, mais je risqued'une poursuite ! »
« Quoi ? Comment cela se peut-il ? » Si Tu Lang en resta bouche bée.
Son oncle était le pilier de l'entreprise, comment pouvait-on simplement le renvoyer ainsi ?
« Ne sais-tu pas ce que tu as fait ? » L'homme méditerranéen, exaspéré, poursuivit : « Hier, tu as eu une conversation téléphonique avec Monsieur Sun, et tu as tenu des propos outrageants ! »
« Hier ? » Si Tu Lang parut sombrer dans la réflexion avant de tout à coup se rappeler.
Il se souvint d'avoir utilisé le téléphone de Lu Chen pour injurier un homme qui affirmait être le dieu de l'argent.
Et si cet homme n'était pas un escroc, mais bien celui qu'il prétendait être ?
« C'est fini... » En repensant à cela, Si Tu Lang s'effondra au sol, le visage blême.