Chapitre 483
Chapitre 482
« Monsieur Lu Chen. »
« Quel Lu Chen ? Je n'ai jamais entendu ce nom, alors foutez le camp ! Ne restez pas ici à gêner ! » gronda un garde.
Chaque jour, des gens venaient chez les Huangfu apporter des cadeaux, on ne comptait plus le nombre de visiteurs. Une telle scène n'était plus étonnante pour quiconque.
« Mais Monsieur Lu a dit qu'il devait remettre cela en main propre au jeune maître Huangfu Jie, » hésita M. Huang.
« Eh bien ! On dirait que tu ne comprends pas le langage humain, non ? Je t'ai dit de partir, alors disparais ! » Le garde commençait à montrer des signes d'impatience.
« Que diriez-vous de le signaler d'abord ? » M. Huang, rétractant sa tête, semblait craintif.
« Qu'est-ce que tu es pour que je te tourne à l’annonciation ? Va-t'en sur-le-champ, sinon tu verras ma véritable impolitesse ! » siffla le garde, le visage fermé.
« Que se passe-t-il ici ? »
À ce moment-là, un homme musclé sortit de l'intérieur.
Dès qu'il croisa le regard du garde, celui-ci affichait instantanément un sourire avide : « Jeune maître Xiong, rien de grave, un mendiant à la porte se plaint que lui voulez remettre un cadeau à Young Master Jie. Je m'apprêtais à le renvoyer. »
« Attendez ! »
Huangfu Xiong leva la main pour faire signe d'arrêter et dirigea son regard vers M. Huang : « Tu connais Huangfu Jie ? »
« Non, je ne le connais pas. »
M. Huang secoua la tête, l'effroi peignant son visage : « C'est Monsieur Lu Chen, il m'a chargé d'apporter de l'alcool médicinal à Young Master Jie. Je vous prie de bien vouloir faire preuve de clémence. »
« Lu Chen ? »
Le regard d'Huangfu Xiong s'assombrit : « Je comprends maintenant que tu es l'un des siens. »
« Cela semble faciliter les choses. »
M. Huang soupira de soulagement, croyant avoir trouvé un sauveur.
« Oui, bien sûr, cela facilite les choses. »
Huangfu Xiong esquissa un sourire glacial : « Tu viens de dire que ce pot d’alcool médicinal est destiné à Huangfu Jie ? »
« C’est exact, tout à fait exact, » hocha vivement la tête M. Huang.
« L’alcool n’est pas empoisonné, j'espère ? » Huangfu Xiong plissa les yeux.
« Poison ? »
M. Huang parut surpris et se mit à agiter les mains avec précipitation : « Non ! Impossible ! Cet alcool médicinal est destiné à guérir, comment pourrait-il être empoisonné ? »
« Pas empoisonné, alors bois un peu pour voir ! » Huangfu Xiong sourit de manière moqueuse.
« C'est l’alcool de Young Master Jie, ma position est humble, je ne peux pas en boire, » M. Huang se haussait d’épaules avec complaisance.
« Quoi ? Tu ne veux pas me faire honneur ? »
Le visage d'Huangfu Xiong s'assombrit : « Refuser de boire prouve que tu as quelque chose à cacher. Venez, mettez-le en état d'arrestation ! »
« Non, non, je vais boire, je vais boire ! »
M. Huang, affolé, ouvrit le pot et en avala une gorgée.
« Hmph ! Combien de ça fait ? Vide le pot entier ! » ordonna Huangfu Xiong d'un ton sévère.
« Quoi ? »
M. Huang, stupéfait, ne savait plus que faire. Vider un si grand pot d’alcool, cela risquait de l'envoyer directement au royaume des morts.
« Tu refuses de boire, hein ? Alors je vais te nourrir personnellement ! »
Huangfu Xiong, souriant de manière inquiétante, saisit les cheveux de M. Huang et tourna sa tête vers le ciel.
Puis il prit l'alcool médicinal et l'introduisit brutalement dans sa bouche et son nez.
« Hoquet... »
L'alcool médicinal s'engouffra dans les narines de M. Huang, le faisant tousser sans relâche, son visage devint cramoisi.
L'ensemble de sa personne semblait extrêmement mal à l'aise.
« Hahahaha... Bois ! Bois tout ! »
Huangfu Xiong continuait à verser l'alcool tout en riant à gorge déployée, montrant une excitation démesurée.
Il semblait que torturer quelqu'un était devenu pour lui un véritable plaisir.
Lorsque le pot fut vide, Huangfu Xiong, visiblement insatisfait, claqua des doigts et annonça : « Cet homme vient d'un milieu obscur, il a empoisonné l'alcool, arrêtez-le sur-le-champ et infligez-lui les plus terribles supplices ! »
« Je... je n'ai pas empoisonné. »
M. Huang, allongé par terre, était à bout de souffle.
« Voleur de basse extraction, tu oses encore parler ? »
Huangfu Xiong lui écrasa directement le visage avec son pied, un sourire sarcastique aux lèvres : « Des gens comme toi, issus des couches les plus basses de la société, ne sont rien d'autre que nos jouets.
Je te fais vivre, tu vis, je te fais mourir, tu meurs !
Aujourd'hui, je suis de mauvaise humeur, alors je vais te faire connaître le sens de l'enfer ! »