Chapitre 217
Chapitre 216
« Monsieur Sun, quel est donc ce jeune homme pour que vous osiez vous opposer à notre famille Lu ? » s’exclama Lu Dongnan, son visage s’assombrissant de manière significative. Arrivant plein de confiance, il ne s'attendait pas à subir un tel affront.
« Pour être franc avec vous, Monsieur Lu, M. Lu est mon bienfaiteur et un invité précieux. Si vous avez des différends avec lui, cela signifie que vous en avez également avec moi ! » répliqua Sun Fugui avec force. « Vous avez deux choix : soit vous vous excusez auprès de M. Lu et demandez pardon, soit vous attendez la ruine ! »
Sun Fugui, plein d'assurance, arborait une aura menaçante, laissant transparaître une rare détermination.
« Vous voulez qu’on s'excuse auprès de ce petit, c'est un rêve éveillé ! » rétorqua Lu Yutang, le regard empli de rage. En tant qu’héritier de la famille Lu, comment pourrait-il plier le genou devant un paysan ?
« Si vous refusez de vous excuser, alors partez ! Je me demande combien de temps vous réussirez à tenir ! » lança Sun Fugui, expulsant clairement l’assemblée.
« Sun Fugui ! Trente ans d'un côté, trente ans de l’autre, ne méprisez pas la jeunesse pauvre ! Un jour, vous le regretterez ! » répliqua Lu Yutang, mordant sa lèvre avant de quitter la pièce dans un accès de colère.
« Monsieur Sun, vous avez irrité toute la famille Lu, je ne crois pas que nous, la famille Lu, ne puissions pas trouver ces « trifouillis » de trente milliards ! » menaça Lu Dongnan, prenant soin de le fixer d'un regard noir avant de tourner les talons, fou de rage.
« Inadéquation ! » se moqua Sun Fugui à voix basse. Dans toute la province du Sud, s’il refusait un prêt, qui oserait prêter de l’argent à la famille Lu ?
...
De retour chez eux, les membres de la famille Lu étaient encore emportés par la colère.
« Ce Sun Fugui a-t-il perdu la tête ? Pour défendre ce petit, il s’oppose à nous ! » dit Lu Yutang, serrant les dents.
« Il semble que ce jeune homme ait un certain poids... » murmura Lu Dongnan, le front plissé.
« Un poids ? N’est-ce pas un simple jeune homme aux traits fins, qui, sous l’aile de la famille Cao, joue aux tyrans ? J’imagine que Sun Fugui n’est audacieux que parce qu’il a le soutien de la famille Cao, ce qui lui permet de s’en prendre à nous. » Lu Yutang n’en pouvait visiblement plus.
« En effet, la famille Cao est un véritable obstacle. J’imagine que le lien entre la rupture de la chaîne financière de la famille Lu et la famille Cao ne peut être ignoré. » Lu Dongnan caressait son menton, réfléchissant.
« Alors que devons-nous faire, père ? Nous battre jusqu'au bout ? » Lu Yutang lança, le regard dur.
« Pas nécessairement. Nous ne sommes pas encore acculés, laissez-moi d’abord passer quelques coups de fil. »
Sur ces mots, Lu Dongnan sortit son téléphone, immédiatement prêt à chercher de l'aide. La famille Lu avait encore quelques alliés ; si l’on parvenait à rassembler des fonds, il était encore possible de surmonter cette tempête.
« Allô, vieil Yang, c'est moi. Je traverse une période difficile, pourrais-tu m’apporter un peu de soutien ? Je te rembourserai avec intérêts dès que possible... »
« Allô, Monsieur Wang, c’est Lu Dongnan. Je t’appelle pour te demander un service... »
« Allô, cher Zhang, besoin d’un coup de pouce... »
« ... »
Lu Dongnan ne cessait de composer les numéros, ne laissant passer aucune opportunité, sollicitant tous ceux qui avaient un minimum de relation avec lui et possédaient des ressources.
Cependant, à mesure qu'il passait ses appels, son visage se décolorait de plus en plus. Ces soi-disant frères d’armes, à la moindre mention de prêt, changeaient de ton, trouvant mille excuses pour décliner.
Certains, indélicats, allaient même jusqu’à couper l’appareil.
À cet instant, il comprit enfin ce que l’on entend par « amis de banquet » et relations intéressées.
Finalement, après de nombreux appels, il n’avait non seulement rien emprunté, mais il s’était aussi attiré un bon lot de désagréments.